• L EQUATION AFRICAINE

    Détails sur le produit Auteur Yasmina KHADRA  Editions JULLIARD Prix 19 Euros   9782260019602

    3 étoiles et plus

    UN LIVRE UN PEU BACLE AVEC UNE ECRITURE AGREABLE SUR UNE PRISE D OTAGES EN AFRIQUE

     

    Ce roman nous narre l’ histoire de Kurt. Médecin il est marqué par le suicide pour raison professionnelle de son épouse, pour vaincre sa dépression il part en compagnie de son ami Hans, un riche industriel pour une croisière à but humanitaire vers les Comores. Au large de la corne de l’ Afrique le bateau sera abordé de façon dramatique par des pirates. Les 2 européens seront pris en otage par des groupes de nomades de la cette région. Au cours de leur déplacements ils rejoindront un français vieux baroudeur africain , qui a été aussi pris en otage. Le roman nous raconte de façon réaliste ce que peuvent ressentir ceux qui sont pris en otage. Leurs essais de dialogues avec leurs ravisseurs et ce que ressentent ceux-ci vis à vis des européens.

     

      

     

    Les qualités de ce roman sont l’ écriture qui est fluide agréable, l’ intrigue qui est bien rythmée et nous entraîne jusqu’ à la fin avec une certaine avidité. On a vraiment envie de savoir ce qu’ il va advenir aux différents protagonistes. Les otages vont nous devenir attachants, de même que certains pirates. Khadra nous fait partager le syndrome de Stockholm. On retrouve ainsi le rythme des romans policiers qui ont fait découvrir cet auteur.

     

      

     

    Pourtant je suis resté sur ma faim. D’ une part parce que l’ auteur visiblement n’ a pas relu ou fait relire son roman. Ainsi il parle des palettes de l’ hélicoptère, sans doute conviendraient elles mieux à un marchand de fruits ou d’ armes. Pour ce qui est du bateau c’ est pareil, 15 jours de vent en poupe. On dit essentiellement de vent arrière, et je pense qu’ aucun marin n’ a pu bénéficier de cela. C’ est aussi le fait qu’ il n’ y ait jamais de quart sur un voilier alors qu’ ils ne sont que 2 avec un cuisinier dont l’ auteur qui n’ y connaît rien ni en voile ni en navigation. On n’ est pas aux commandes d’ un voilier, on est à la barre. Je ne connais aucun cordage, il y a des bouts, des drisses, des écoutes. La seule corde est celle de la cloche, ou celle qui sert à attacher la vache. Donc on ne peut se tenir à aucun cordage qui tiendrait le foc, éventuellement à son étai. Enfin quand un bateau chavire c’ est définitif, à moins qu’ il ,ne fasse un tour sur lui même, c’ est donc très différent du roulis qui est effectivement détestable. Il en est de même pour les calvaires, originaires du Finistère ils n' ont pas émigrer ne fut-ce que dans le reste de la Bretagne, encore moins en France alors que dre de l' Afrique!

     

      

     

    Les dialogues avec les pirates sont pour le moins étranges car on peut se demander comment des pirates de la corne de l’ Afrique puissent connaître l’ allemand. Et avoir une langue aussi évoluée. 

     

     

     

    C’ est tout cela qui m’ amène à avoir quand même beaucoup de réticences, car je trouve que l’ auteur avec tous ces manques ne respecte pas vraiment le lecteur. Mais effectivement si on ne fait pas attention à tout cela le roman se lit de façon fort agréable.

     


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