Téa OBREHT  Editions CALMANN LEVY  Prix 20.5 Euros 

QUAND LE TROP TUE LE PLAISIR DE LIRE ET DE LA DECOUVERTE ET TOURNE SURTOUT A L INVRAISEMBLANCE

Natalia vit dans un pays qui a visiblement fait partie de l’ ancienne Yougoslavie. Médecin elle va en compagnie de Zora un autre médecin effectuer une campagne de vaccination. A peine arrivée elle apprend que son grand-père médecin lui-même et en phase terminale d’ un cancer est mort dans un hôpital dans une ville proche. Ce livre est l’ occasion pour Natalia de se remémorer cet aïeul qui l’ a beaucoup marqué. En particulier par 2 histoires celle de la femme du tigre qui s’ est passée pendant la seconde guerre mondiale, et celle de l’ homme qui ne meurt pas.

C’ est la première fois que je me rends compte qu’ une traduction est mal faite, il y a des phrases totalement incompréhensibles. Ce qui fait que l’ écriture est lourde et que j’ ai été pressé de finir cette lecture que j’ ai trouvé ennuyeuse. En plus il y a trop d’ histoires qui se mêlent et trop de genres comme le roman historique, le roman psychologique et le fantastique. Ce qui est aussi gênant c’ est de voir un pays balkanique totalement inventé et sans aucune réalité, ce qui est totalement invraisemblable quand on a apprécié ces pays. En effet l’ histoire s’ ancre dans des réalités historiques, culturelles religieuses et traditionnelles. En inventant un pays inventé déjà on perd tout cela. Sur le plan historique c’ est aussi un moyen de gommer toute la barbarie, et tous les paradoxes de ces guerres. Enfin en mêlant fantastique, histoire, réalité contemporaine et fantasmée, j’ avoue que l’ on s’ y perd. Comme en s’ ennuie en espérant avoir la fin de ces histoires qui s’ étalent ou plutôt survolent le roman. Pour moi c’ est surtoutr l’ exemple  des quatrièmes de couverture trompeuses ! C’ est un livre qui pourra intéresser les amateurs d’ abstraction s’ ils vont au delà du style.