• LE MONARQUE SON FILS SON FIEF

    Détails sur le produitAuteur Marie Céline GUILLAUME    Editions DU MOMENT Prix 18,50 Euros   9782354171605

     

    5 étoiles sur 5

    LES RAPPORTS CONFLICTUELS SARKO/DEVEDJIAN FRIC TRAHISON SEXE IMAGE SONT LES INGREDIENTS DU POUVOIR

    C'est un livre qui nous donne sous la forme d'une histoire à clefs, facilement décryptable pour les personnages principaux, des affrontements qui ont opposé pendant les 5 dernières années Mr Sarkosy et Mr Devedjian, avec un personnage secondaire de plus en plus présent le fils Sarkosy.
    Pourquoi 5 étoiles parce que le livre est paru qu'il a couté son poste à l'auteur, et que malgré les vitupérations des Sarkozy il est toujours sur les tables des libraires. Il doit donc y avoir une part importante de vérité. Le témoignage et le courage l'emportent dans cette appréciation sur le style.

    En quoi Sarkozy père se montre positif dans ce livre, pour sa vivacité de réaction et son amour filial, puisque c'est cet amour qui va l'entraîner dans les dérives que l'on peut lui reprocher.

    En quoi Sarkosy père se montre détestable, dans son égotisme, sa soif de pouvoir, de vouloir laisser une empreinte dans le 92, et d'y implanter à tout prix son fils.

    C'est une pièce de théâtre, qui peut commencer comme Ruy Blas, par « bon appétit messieurs ». Dans ce livre on va dans les cuisines pour comprendre comment le repas sera préparé, avec quels ingrédients, on y trouve aussi les travers des cuisiniers qui sont même pour le chef amateurs de sexe. On trouve la recette de la potion et sa destination, la façon dont elle sera ingérée, et les problèmes de transit qu'elle peut poser. On trouve aussi les recettes des poisons que les traîtres n'hésitent pas à porter sous leurs capes noires. Cela nous fait penser que l'on est bien dans une république bananière, où les élus sont bien loin du peuple car même dans le camp de celui qui apparaît comme le blanc chevalier, les enjeux de sa politique semblent être ici uniquement tournés pour contre carrer et affaiblir la puissance du camp ennemi. C'est peut-être un peu tirer sur l'ambulance sauf que quand on voit qui la conduit et qui s'y trouve on peut souhaiter que les tontons flingueurs soient plus efficaces. Cela sent la fange, et illustre que l'argent et le pouvoir n'ont pas d'odeur, sauf qu'à force d'oublier les gens ceux-
    ci pourraient copier les printemps arabes, pour exiger un peu plus de morale et des fragrances plus fraîches. 
     


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