R.J. ELLORY  Editions SONATINE  Prix 23 Euros 

DECEVANT QUAND IL S AGIT D UN COPIE COLLE SUR UN TUEUR EN SERIE C EST MAL ECRIT OU MAL TRADUIT

Au cours d’ une enquête sur un tueur en série( et oui encore un) l’ équipe qui enquête se rend compte que les personnes assassinées vivent sous de fausses identités. Nous avons aussi en sorte de vois off comme le chœur dans les tragédies antiques la voix du tueur en série. Il nous fait état de ses états d’ âmes et de son jugement sur la politique étrangère des états unis sur les 30 dernières années, vu essentiellement à travers les actions de la CIA. Aidé par le tueur en série qui a vraiment envie d’ être attrapé ( heureusement déjà que le livre fait 700pages) et malgré qu’ il soit  dessaisi  de l’ enquête nôtre héros de policier va démasqué le coupable.

 

Je trouve qu’ il y a décidément un peu trop de tueurs en série, même Houellebecq a succombé à la mode. Mais  devient lassant.

 

Comme  lasse la notion de copier coller. Dans Vendetta il y avait déjà la recette du tueur en série qui voit ses meurtres justifiés, dans Vendetta c’ est la Mafia, ici c’ est la raison d’ état. Ce qui fait que nous avons droit à un exposé historique, ce n’ est plus la révolution cubaine et la mafia, mais la politique étrangère et l’ influence des CIA et FBI et connexes. Sauf que cela fait penser à un fourre tout à peine digne de la conversation du café du commerce.

 

L’ écriture est lourde, lassante, elle me fait penser à l’ écriture de seul le silence en pire ! A moins que ce soit la traduction. Parfois les 700 pages sont fort longues !

 

Enfin les personnages sont peu crédibles, les motivations sont absentes ou alors du domaine de l’ invraisemblance comme celles du tueur et du héros. Ainsi la relation du héros sera traitée en quelques lignes au cours de l’ épilogue.

 

Ceux qui ont beaucoup aimé Vendetta risquent d’ être déçus par ce roman que l’ on peut oublier avec bonheur en espérant un autre roman digne de ce que ELLORY nous a produit.