• Détails sur le produitMichel HOUELLEBECQ   Editions FLAMMARION  Prix 22 Euros

    1 étoile et plus

    QUE DE TALENT GACHE POUR UN LIVRE QUI DEVIENT UN HYMNE A L EGOTISME ET A L EGOCENTRISME

    Jed est le fils d’ un architecte qui est en fin de vie. C’ est aussi un artiste qui est passé de la photographie à la peinture, puis a mélangé la photographie et la peinture pour revenir à la peinture. Pour valoriser le catalogue d une exposition il fait appel à un écrivain. Houellebecq est cet écrivain dont le commentaire va contribuer au succès de cette exposition. Pour le remercier Jed va offrir à Houellebecq son portrait. Celui-ci va prendre tellement de valeur qu’ il sera le mobile du meurtre de Houellebecq. Nous reviendrons quand même à notre personnage.

     

    Je crois qu’ en ce moment et depuis un Roman Français, le principal sujet des auteurs semble être l’ égotisme et l’égocentrisme.

     

    Houellebecq dans ce domaine ne fait pas les choses à moitié. Mais l’ ensemble nous donne pour rester dans la métaphore de la carte un atlas un peu décousu. Nous pouvons nous étonner par exemple de ce passage qui nous fait passer dans le roman noir. Le fil conducteur devient très vite Houellebecq et non plus notre personnage.

     

    C’ est dommage car le style est vraiment là, la qualité de l’ écriture aussi, et la documentation est indéniablement précise. Mais que la littérature devient pauvre quand le sujet devient non plus l’ égocentrisme mais désormais l’ égotisme.

     

    Si nous revenions à la littérature ! Désolé Mr Houellebecq votre livre ne mérite pas l’ intérêt que l’ on y porte. Et cela malgré les renvois d’ ascenseur à ceux qui tiennent des émissions littéraires, et à vos règlements de compte dans les médias. Et ne me dites pas qu’ il faut le prendre au second degré, car dans ce cas vous avez oublié ce que l’ on appelle l’ autodérision, mais votre immodestie doit vous en empêcher !

     

    Pour ce qui est des prix littéraires nous savons donc comment cela se passe. De façon très française ce qui compte ce n’ est pas la qualité du travail mais celle de la brosse à reluire ! Il est donc important de le faire pour les critiques littéraires ! Ceux-ci devant manger ils ne peuvent ostensiblement pas critiquer ceux qui les nourrissent. Et quand en plus un auteur sulfureux encense ostensiblement Mr Beigbbeder-les critiques et leur microcosme ne se sentent plus d’ aise ! Un auteur qui ne crache plus dans la soupe autant le récompenser. Pas étonnant que le prix soit donné dans un restaurant, bon appétit messieurs ! Et au diable la littérature et les lecteurs.


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  • Détails sur le produitStéphanie HOCHET Editions FLAMMARION  Prix 22 Euros

    1 étoile et plus

    UNE TRES BONNE IDEE MAIS GACHEE PAR LA FACILITE LA DISTRIBUTION DU TALENT N A QUE PEU TOUCHE L AUTEUR

    L’ idée est intéressante. Ce serait une version moderne des risques du métier. Pasquale un italien décide de fuir l’ Italie pour échapper à la politique de Berlusconi. Il va tomber amoureux d’ Anna une jeune enseignante de musique dans un établissement de banlieue. En face de son appartement vit Aurèle, une ado qui est une de ses élèves. N’ oublions pas Jérôme, le demi-frère « débile ». Aurèle va se trouver « amoureuse » d’ Anna et va décider de « pourrir » sa relation avec  Pasquale. Elle ne va pas hésiter à utiliser Jérôme, mais arrivera t-elle à le maîtriser, et à vivre la toute puissance de l’ ado ?

     

    Le sujet est intéressant, mais nous sommes dès le départ dans la caricature, comment imaginer un parallèle entre Berlusconi et Mussolini ?

     

    L’ écriture est fade ! Les chapitres individualisent les personnages, mais le style reste identique, notamment quand Jérôme le demi-frère débile, nous fait part de son ressenti ! Nous sommes aussi en banlieue et là nous devons dire que le vocabulaire et la syntaxe ont fait des progrès spectaculaires !

     

    Ce qui m’ amuse c’ est de voir que les auteurs de littérature générale semblent s’ orienter vers le polar qui pour moi lorsqu’ il est bien maîtrisé devient le nouveau roman populaire ! Même Houellebecq si met, et dans cet opus nous avons aussi nôtre meurtre ! Mais ce qui est dommage c’ est que le meurtrier semble s’ arrêter à la nécessité du roman ! Manière de dire que les personnages ne sont que survolés.

     

    Dommage cet ouvrage mieux écrit mieux finit aurait pu être très intéressant dans son état actuel on peut tout à fait s’ en passer !


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  • Détails sur le produitAuteur Amélie NOTHOMB  Editions ALBIN MICHEL 9782226249685  Prix 16.50 Euros  

    1 étoile et plus

    UNE MISE EN ABYMES D'UN REPORTAGE PAYE PAR ARTE MOINS GOUTEUX QU'UNE MADELEINE ET AVEC MOINS DE TALENT QUE PROUST

    Cela fait quelque temps qu'Amélie Nothomb ne publie plus de roman et ne fait pas de littérature. Elle vit sur son personnage qu'elle vend à ses fans, et comme il faut un rythme annuel pour régler les impôts, Septembre paraît une bonne date. La mouture de cette année est donc le descriptif d'un reportage fait par Arte et qui accompagne Amélie pendant quelques jours au Japon sur des lieux importants pour cet auteur.

    Je trouve magnifique Amélie, l'année dernière déjà pas de roman puisqu'il s'agissait d'un plagiat de Barbe Bleue. Cette année on aurait pu s'attendre à un roman et bien non, il s'agit du descriptif d'un reportage payé par Arte, qui accompagne Amélie sur quelques lieux japonais qui ont été importants pour sa vie au japon. Notamment sa nourrice et son premier amour qui n'en n'était pas un et qui peut-être. Non nous accompagnons Amélie jusque sur les lieux du tsunami au Japon. Mais ce doit être un tsunami très particulier puisque les chaussures sont encore à l'entrée des maisons !! Il en est de même pour Fukushima il n'y a aucune réflexion, non nous sommes dans la description de ce reportage, et des sentiments que nous fait partager l'auteur.

    Le phénomène Nothomb illustre tragiquement ce que sera la littérature quand les libraires disparaitront, vous recevrez à date fixe un roman qui vous occupera pendant un certain temps. Et cela au-delà de tout aspect littéraire, ou de plaisir, non vous deviendrez des lecteurs marketisés, et qui achèteront à 0h00, tels les amateurs d'Harry, non une aeuvre mais un produit, la fête étant transformée en habitude. Et vous aurez votre produit en même temps que votre croissant livré par un étudiant travaillant pour Michel Edouard. Bon apétit messieurs, mais où est donc passée la littérature ?


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  • Détails sur le produitAuteur Grégoire DELACOURT  Editions JEAN CLAUDE LATTES Prix 17.00 Euros  9782709642866 

    1 étoile et plus

     UN LIVRE POUR LES FANS BEAUCOUP D'AUTRES LECTEURS LE TROUVERONT IMBUVABLE

    Arthur Dreyfuss est garagiste vit une vie toute simple quand frappe à sa porte Scarlett Johansson, l'actrice américaine révélée par le film l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux. Le livre raconte leur histoire d'amour mais sera-t-elle possible ?

    Je me suis précipité parce que j'ai beaucoup aimé la liste de mes envies. Ce roman plaira aux lecteurs qui apprécieront l'histoire qui est celle de la possibilité d'une histoire d'amour où la fiction va se mélanger à la réalité, et qui seront intéressés pour savoir si une telle relation est possible. Certains comme moi seront gênés par l'écriture de ce roman qui est une ode à Grégoire Delacourt. Qui est un homme d'une rare culture et sur beaucoup de plans, cela n'apporte rien au roman si ce n'est nous montrer nos limites et nous déranger pour savoir quelles sont les références qui sont constamment présentes, qui grèvent l'écriture en n'apportant rien si ce n'est camoufler l'humour. Je ressort de ce roman avec surtout une impression plus que mitigée.


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  • Détails sur le produitAuteur Michael KUMPFMULLER  Editions ALBIN MICHEL Prix 19.50 Euros  

    2 étoiles et plus

    UN RECIT TROP ANECDOTIQUE SUR DORA LA FEMME QUI PARTAGEA LA FIN DE LA VIE DE FRANZ KAFKA

    Sur la Baltique, Kafka passe ce qui seront ses dernières vacances quand il rencontre Dora, une jeune femme de 25 ans engagée dans les institutions juives. Malgré les difficultés financières et l'opposition, de leurs deux familles ils s'installent à Berlin en pleine déliquescence financière accompagnant la montée du nazisme et de l'antisémitisme. Devant la dégradation de l'état de santé de Kafka, ils sont contraints de se séparer, avant de se retrouver dans un sanatorium autrichien où Kafka va lentement mourir.

    Acheté sur les conseils de l'éditeur j'avoue avoir été déçu. D'abord par l'écriture sans relief, par le ton qui est du domaine de l'anecdotique et du descriptif, où est la passion ? Il en est de même dans les relations familiales qui sont à peine survolées sachant que la lettre de Kafka à son père n'est pas sans importance. L'auteur nous dit que Kafka écrit mais on ne sait jamais ce qu'il écrit or si on s'intéresse à la biographie d'un auteur connu c'est aussi parce que l'on s'intéresse à son aeuvre. N'est-ce pas Nietzche qui a démontré l'importance de la santé de l'auteur sur l'aeuvre. Or ce roman nous décrit plus les appartements de Kafka que son aeuvre, on ne sait rien non plus de l'importance ou non de Dora dans l'aeuvre de Kafka. On en sait à l'inverse beaucoup plus de ses qualités culinaires. Bref une fois refermé le livre ce qui domine c'est un grand sentiment de frustration, par rapport aux ambitions que la quatrième de couverture pourrait laisser supposer.


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