• Détails sur le produitFabrice HUMBERT Editions LE LIVRE DE POCHE   Prix 6.5 Euros

    2 étoiles et plus

    UN LIVRE INTERESSANT MAIS QUI POSE LE PROBLEME DE L AMALGAME CE QUI EST DERANGEANT

    L’ auteur est à la recherche de ses origines après un voyage à Buckenwald, il va découvrir un secret de famille. Son grand père n’ est pas le grand bourgeois qu’ il pensait, mais un créateur juif qui a séduit sa grand mère avant d’ être déporté. Selon lui cela explique la violence qu’ il porte en lui et dont il sera délivré par sa quête, l’ appui de sa famille y compris du grand père qu’ il a toujours connu, et une allemande qu’ il rencontrera au cours de ses recherches.

     

    L’ écriture est intéressante et on est pris par la quête ; Ce qui me dérange c’ est l’ amalgame que l’ on trouve au détour des lignes, sur la violence dans les établissements scolaires que l’ auteur a rencontré en tant qu’ enseignant. Ce qui m’ a le plus dérangé c’ est l’ apparition d’ Ilan, ce jeune homme qui a été torturé par le gang des barbares. Là j’ ai trouvé que c’ était trop facile et que cela n’ apportait rien. Il me reste surtout un sentiment de malaise surtout quand l’ auteur devient l’ héritier de sa famille qu’ il a passé surtout à critiquer. Je préfère de loin sur ce sujet les disparus qui me paraît être plus complet dans la recherche des origines, de la déportation.

     

     

     


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  • LEA

    Détails sur le produitPascal Mercier  Editions SIBELLA MAREN SELL  Prix 19 Euros

    3 étoiles sur 5

    UN ROMAN SUR LE FAIT DE DEVENIR ETRANGER LA FRAGILITE DE L INTERPRETE L ABSOLU DE L AMOUR PATERNEL

    Pour mieux comprendre ce livre il faut commencer par la post face.

     

    C’ est l’ histoire de l’ amour paternel pour sa fille qui va suite à un accident trouver à se reconstruire grâce à l’ amour du violon.  C’ est aussi ce que l’ amour absolu peut pousser à faire, même si l’ incommunicabilité fait que les êtres peuvent passer l’ un à côté de l’ autre. Surtout si l’ on n’ a pas appris le langage des sentiments.

      

    Une autre des clés du roman est donnée dans la postface quand l’ auteur écrit : »de montrer comment l’ incertitude linguistique et l’ hésitation stylistique peuvent être l’ expression d’ une incertitude plus profonde encore, d’ un manque d’ assurance envers le monde et soi même. »

      

    C’ est en effet ce qui dérange le plus dans le début de ce roman, où l’ on passe de la narration pure du père, au récit raconté par le protagoniste qui justifie l’ échange, à un ton tout à fait impersonnel. Il faut donc accepter de lire de nombreuses pages pour se faire à cette écriture très particulière. Il faut aussi accepter de voir apparaître de nombreux personnages qui n’ illustreront que de quelques lignes le roman. Ensuite cette écriture peut devenir agréable.

     

    Ceux qui n’ aimeront pas ce livre trouveront que le style et l’ écriture sont trop lourds et que le nombre de pages nécessaires à la mise en place sont trop longues.

    Un roman qui ne laissera pas indifférent mais que ceux qui aiment la simplicité, la fluidité de l’ écriture et le rythme n’ apprécieront pas.

     


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