UN  LIVRE PRENANT SUR UN CORSAIRE PRIS DANS LA GUERRE DE LIBERATON DES ANGLAIS PRENANT SI ON AIME DELITTE

BLACK CROW un bâtard franco iroquois est devenu un corsaire redoutable qui s’ est mis au service des Anglais, en échange de la protection de son village. Les anglais lui demandent de procéder à l’ attaque d’ une frégate hollandaise qui transporte des armes destinées aux insurgés. BLACK CROW va devoir monter un scénario complexe pour parvenir à ses fins.

 

On retrouve le dessin de DELITTE qui convient si bien au monde marin. La qualité du scénario qui est fort prenante, bref une bonne bande dessinée pour les amateurs de corsaires et de dessins classiques.

LA FIN EST DU MEME TONNEAU QUE LE PREMIER TOUJOURS JUBILATOIRE AVEC DES DESSINS MAGNIFIQUES

Nous retrouvons nos héros, qui racontent l’ histoire du kraken contre lequel va se battre Achab, avec un équipage pour le moins étrange. Mais le surnaturel fait partie du monde marin comme les intersignes, où ces étranges créatures. Il apparaît tout à fait naturel que nôtre ancien marin se trouve dans l’ équipage avec son livre, et que l’ on y trouve aussi la créature de Frankestein ! Et pourtant tout passe avec bonheur même pas besoin d’ huile de baleine !

De magnifiques dessins, la limite paradoxalement c’ est les bateaux certains ont tout du sabot, mais mon amour des belles coques s’ arrêtera là dans la critique. Car il y a des moments d’ anthologie pour des dessins, comme lorsque les baleines sont dans cet univers de villes sous-marines, ou surtout dans le combat final contre le Kraken. Il y a aussi tant de clins d’ œil comme le fait que le monstre marin ne puisse être détruit que par la créature de Frankeintsein qui est elle aussi du monde de l’ imaginaire. Avec comme fil rouge l’ histoire de Moby Dick puisque c’ est bien du fait d’ une baleine blanche qu’ Achab va perdre sa jambe. Et si finalement nous n’ avons eu droit qu’ au récit de Moby Dick, c’ est que notre ami Melville a jeté au feu le cahier qui nous racontait le kraken, dommage n’ est ce pas ? En tout cas ne boudons pas notre plaisir devant de tels albums.

UN GRAND MOMENT OU QUAND LA BD REJOINT L IMAGINAIRE ET LA GRANDE LITTERATURE

Nous sommes dans une taverne de Nantucket où un certain Ismaêl, rencontre un certain Mr Melvile, qui lui conte les histoires d’ un certain capitaine Achab, un baleinier. Cela ne vous rappelle rien moi pourtant si. Le monstre n’ est pas Moby Dick, car les baleines blanches vont même jusqu’ à aider les baleiniers à échapper aux affres du Kraken qui détruit toute le flotte baleinière. Et Achab va pourtant essayer d’ affronter ce monstre qui semble invulnérable .

Les dessins sont particulièrement réussis, le côté terne des couleurs qui semble être un uniforme ne dérange pas vraiment, si ce n’ est sous l’ aspect d’ un regret. Par contre le scénario est jubilatoire, il nous fait découvrir le roman de Melville sous un angle très différent avec beaucoup d’ humour. Nous passons notre temps à retrouver les personnages du roman, mais il n’ y a pas qu’ eux, ainsi nous découvrons autour d’ une case  le Nautilus. Les dessins sont dans l’ ensemble remarquables, juste quelques erreurs pour les bateaux mais cela est sans importance vu la qualité de l’ album. Parfois il y a même des cases qui nous font penser à Tardi quand il se lançait dans la technique. Ce qui est jubilatoire et remarquable c’ est qu’ en reprenant des personnages et une histoire qui nous est connue les auteurs en font une histoire originale dans tous les sens du terme.