• Détails sur le produit Yasmina KHADRA  Editions JULLIARD Prix 19 E 

    3 étoiles et plus

    UN LIVRE UN PEU BACLE AVEC UNE ECRITURE AGREABLE SUR UNE PRISE D OTAGES EN AFRIQUE

    Ce roman nous narre l’ histoire de Kurt. Médecin il est marqué par le suicide pour raison professionnelle de son épouse, pour vaincre sa dépression il part en compagnie de son ami Hans, un riche industriel pour une croisière à but humanitaire vers les Comores. Au large de la corne de l’ Afrique le bateau sera abordé de façon dramatique par des pirates. Les 2 européens seront pris en otage par des groupes de nomades de la cette région. Au cours de leur déplacements ils rejoindront un français vieux baroudeur africain , qui a été aussi pris en otage. Le roman nous raconte de façon réaliste ce que peuvent ressentir ceux qui sont pris en otage. Leurs essais de dialogues avec leurs ravisseurs et ce que ressentent ceux-ci vis à vis des européens.

      

    Les qualités de ce roman sont l’ écriture qui est fluide agréable, l’ intrigue qui est bien rythmée et nous entraîne jusqu’ à la fin avec une certaine avidité. On a vraiment envie de savoir ce qu’ il va advenir aux différents protagonistes. Les otages vont nous devenir attachants, de même que certains pirates. Khadra nous fait partager le syndrome de Stockholm. On retrouve ainsi le rythme des romans policiers qui ont fait découvrir cet auteur.

      

    Pourtant je suis resté sur ma faim. D’ une part parce que l’ auteur visiblement n’ a pas relu ou fait relire son roman. Ainsi il parle des palettes de l’ hélicoptère, sans doute conviendraient elles mieux à un marchand de fruits ou d’ armes. Pour ce qui est du bateau c’ est pareil, 15 jours de vent en poupe. On dit essentiellement de vent arrière, et je pense qu’ aucun marin n’ a pu bénéficier de cela. C’ est aussi le fait qu’ il n’ y ait jamais de quart sur un voilier alors qu’ ils ne sont que 2 avec un cuisinier dont l’ auteur qui n’ y connaît rien ni en voile ni en navigation. On n’ est pas aux commandes d’ un voilier, on est à la barre. Je ne connais aucun cordage, il y a des bouts, des drisses, des écoutes. La seule corde est celle de la cloche, ou celle qui sert à attacher la vache. Donc on ne peut se tenir à aucun cordage qui tiendrait le foc, éventuellement à son étai. Enfin quand un bateau chavire c’ est définitif, à moins qu’ il ,ne fasse un tour sur lui même, c’ est donc très différent du roulis qui est effectivement détestable.

      

    Les dialogues avec les pirates sont pour le moins étranges car on peut se demander comment des pirates de la corne de l’ Afrique puissent connaître l’ allemand. Et avoir une langue aussi évoluée. 

     

    C’ est tout cela qui m’ amène à avoir quand même beaucoup de réticences, car je trouve que l’ auteur avec tous ces manques ne respecte pas vraiment le lecteur. Mais effectivement si on ne fait pas attention à tout cela le roman se lit de façon fort agréable.

     


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  • Détails sur le produitCharles T POWER            Editions SONATINE              Prix 22 Euros  

    5 étoiles sur 5

    UN  GRAND ROMAN GENIAL PAS VRAIMENT POLICIER MAIS SUR LA POLOGNE DE  2000 ET SA RELATION AVEC LA SHOAH ET LE COMMUNISME

    Nous avons là un roman hors norme qui est proche de ce que l’ on peut faire de mieux en littérature.

      

    Leszek un jeune polonais voit son ami Tomek se faire tuer dans des conditions atroces. Avec Staszek le père de Tomek ils vont décider de résoudre le mystère de ce meurtre dans un petit village polonais. Ce sera au fil des pages et de l’ intrigue une façon de nous faire vivre de façon magistrale les réalités villageoises dans le contexte post-communiste. De nous rappeler l’ importance de l’ église dans ce temps où le pape fut polonais. De nous montrer la complexité des relations qui peuvent régir les rapports humains, dans un contexte social bouleversé, où l’ idéal disparaît devant l’ économie.

      

    J’ ai depuis longtemps pensé que le roman policier devenait la « vraie » littérature populaire, dans le contexte actuel où la littérature générale appartient à un microcosme. Ce livre en est l’ exemple absolu, on y retrouve le roman à la Giono avec l’ idéalisation des valeurs agraires et la beauté des paysages et l’ importance du retour à la nature. Mais aussi le roman d’ ‘ espionnage , historique, policier, social, psychologique et d’ amour. Bref la littérature à lui tout seul, car le style y est en sus. C’ est un bonheur de dévorer ces pages qui nous emmènent dans la Pologne post-communiste. Mais surtout dans la Pologne qui a des relations si particulières entre le catholicisme et le judaïsme. Car il n’ y a pas eu que les allemands qui ont réalisés des pogroms pendant la seconde guerre mondiale, mais les polonais eux-mêmes y compris dans les petits villages où tout le monde se connaissait. Les rapports entre la Pologne catholique et cette religion a été d’ une importance capitale, et le communisme. Dans un rapport amour haine qui a été sans concession, parce que les communistes ont tenté d’ effacer ce qui avait commencé avec le massacre de Katyn, et c’ est poursuivi après la guerre avec la volonté d’ extirper la résistance républicaine, qui a expliqué pourquoi les russes ne sont pas intervenus pendant la révolte de varsovie.

      

    Pour ceux qui s’ intéressent à cette partie de l’ histoire je vous conseille LES DISPARUS de Mendelsohn et sur la Pologne LE JOUEUR DE PING PONG de Jozeph HEN.


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  • Détails sur le produitCharles T POWER            Editions SONATINE              Prix 22 Euros  

    5 étoiles sur 5

    UN  GRAND ROMAN GENIAL PAS VRAIMENT POLICIER MAIS SUR LA POLOGNE DE  2000 ET SA RELATION AVEC LA SHOAH ET LE COMMUNISME

    Nous avons là un roman hors norme qui est proche de ce que l’ on peut faire de mieux en littérature.

      

    Leszek un jeune polonais voit son ami Tomek se faire tuer dans des conditions atroces. Avec Staszek le père de Tomek ils vont décider de résoudre le mystère de ce meurtre dans un petit village polonais. Ce sera au fil des pages et de l’ intrigue une façon de nous faire vivre de façon magistrale les réalités villageoises dans le contexte post-communiste. De nous rappeler l’ importance de l’ église dans ce temps où le pape fut polonais. De nous montrer la complexité des relations qui peuvent régir les rapports humains, dans un contexte social bouleversé, où l’ idéal disparaît devant l’ économie.

      

    J’ ai depuis longtemps pensé que le roman policier devenait la « vraie » littérature populaire, dans le contexte actuel où la littérature générale appartient à un microcosme. Ce livre en est l’ exemple absolu, on y retrouve le roman à la Giono avec l’ idéalisation des valeurs agraires et la beauté des paysages et l’ importance du retour à la nature. Mais aussi le roman d’ ‘ espionnage , historique, policier, social, psychologique et d’ amour. Bref la littérature à lui tout seul, car le style y est en sus. C’ est un bonheur de dévorer ces pages qui nous emmènent dans la Pologne post-communiste. Mais surtout dans la Pologne qui a des relations si particulières entre le catholicisme et le judaïsme. Car il n’ y a pas eu que les allemands qui ont réalisés des pogroms pendant la seconde guerre mondiale, mais les polonais eux-mêmes y compris dans les petits villages où tout le monde se connaissait. Les rapports entre la Pologne catholique et cette religion a été d’ une importance capitale, et le communisme. Dans un rapport amour haine qui a été sans concession, parce que les communistes ont tenté d’ effacer ce qui avait commencé avec le massacre de Katyn, et c’ est poursuivi après la guerre avec la volonté d’ extirper la résistance républicaine, qui a expliqué pourquoi les russes ne sont pas intervenus pendant la révolte de varsovie.

      

    Pour ceux qui s’ intéressent à cette partie de l’ histoire je vous conseille LES DISPARUS de Mendelsohn et sur la Pologne LE JOUEUR DE PING PONG de Jozeph HEN.


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  • Détails sur le produitCharles T POWER            Editions SONATINE              Prix 22 Euros  

    5 étoiles sur 5

    UN  GRAND ROMAN GENIAL PAS VRAIMENT POLICIER MAIS SUR LA POLOGNE DE  2000 ET SA RELATION AVEC LA SHOAH ET LE COMMUNISME

    Nous avons là un roman hors norme qui est proche de ce que l’ on peut faire de mieux en littérature.

      

    Leszek un jeune polonais voit son ami Tomek se faire tuer dans des conditions atroces. Avec Staszek le père de Tomek ils vont décider de résoudre le mystère de ce meurtre dans un petit village polonais. Ce sera au fil des pages et de l’ intrigue une façon de nous faire vivre de façon magistrale les réalités villageoises dans le contexte post-communiste. De nous rappeler l’ importance de l’ église dans ce temps où le pape fut polonais. De nous montrer la complexité des relations qui peuvent régir les rapports humains, dans un contexte social bouleversé, où l’ idéal disparaît devant l’ économie.

      

    J’ ai depuis longtemps pensé que le roman policier devenait la « vraie » littérature populaire, dans le contexte actuel où la littérature générale appartient à un microcosme. Ce livre en est l’ exemple absolu, on y retrouve le roman à la Giono avec l’ idéalisation des valeurs agraires et la beauté des paysages et l’ importance du retour à la nature. Mais aussi le roman d’ ‘ espionnage , historique, policier, social, psychologique et d’ amour. Bref la littérature à lui tout seul, car le style y est en sus. C’ est un bonheur de dévorer ces pages qui nous emmènent dans la Pologne post-communiste. Mais surtout dans la Pologne qui a des relations si particulières entre le catholicisme et le judaïsme. Car il n’ y a pas eu que les allemands qui ont réalisés des pogroms pendant la seconde guerre mondiale, mais les polonais eux-mêmes y compris dans les petits villages où tout le monde se connaissait. Les rapports entre la Pologne catholique et cette religion a été d’ une importance capitale, et le communisme. Dans un rapport amour haine qui a été sans concession, parce que les communistes ont tenté d’ effacer ce qui avait commencé avec le massacre de Katyn, et c’ est poursuivi après la guerre avec la volonté d’ extirper la résistance républicaine, qui a expliqué pourquoi les russes ne sont pas intervenus pendant la révolte de varsovie.

      

    Pour ceux qui s’ intéressent à cette partie de l’ histoire je vous conseille LES DISPARUS de Mendelsohn et sur la Pologne LE JOUEUR DE PING PONG de Jozeph HEN.


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  • Détails sur le produitCharles T POWER            Editions SONATINE              Prix 22 Euros  

    5 étoiles sur 5

    UN  GRAND ROMAN GENIAL PAS VRAIMENT POLICIER MAIS SUR LA POLOGNE DE  2000 ET SA RELATION AVEC LA SHOAH ET LE COMMUNISME

    Nous avons là un roman hors norme qui est proche de ce que l’ on peut faire de mieux en littérature.

      

    Leszek un jeune polonais voit son ami Tomek se faire tuer dans des conditions atroces. Avec Staszek le père de Tomek ils vont décider de résoudre le mystère de ce meurtre dans un petit village polonais. Ce sera au fil des pages et de l’ intrigue une façon de nous faire vivre de façon magistrale les réalités villageoises dans le contexte post-communiste. De nous rappeler l’ importance de l’ église dans ce temps où le pape fut polonais. De nous montrer la complexité des relations qui peuvent régir les rapports humains, dans un contexte social bouleversé, où l’ idéal disparaît devant l’ économie.

      

    J’ ai depuis longtemps pensé que le roman policier devenait la « vraie » littérature populaire, dans le contexte actuel où la littérature générale appartient à un microcosme. Ce livre en est l’ exemple absolu, on y retrouve le roman à la Giono avec l’ idéalisation des valeurs agraires et la beauté des paysages et l’ importance du retour à la nature. Mais aussi le roman d’ ‘ espionnage , historique, policier, social, psychologique et d’ amour. Bref la littérature à lui tout seul, car le style y est en sus. C’ est un bonheur de dévorer ces pages qui nous emmènent dans la Pologne post-communiste. Mais surtout dans la Pologne qui a des relations si particulières entre le catholicisme et le judaïsme. Car il n’ y a pas eu que les allemands qui ont réalisés des pogroms pendant la seconde guerre mondiale, mais les polonais eux-mêmes y compris dans les petits villages où tout le monde se connaissait. Les rapports entre la Pologne catholique et cette religion a été d’ une importance capitale, et le communisme. Dans un rapport amour haine qui a été sans concession, parce que les communistes ont tenté d’ effacer ce qui avait commencé avec le massacre de Katyn, et c’ est poursuivi après la guerre avec la volonté d’ extirper la résistance républicaine, qui a expliqué pourquoi les russes ne sont pas intervenus pendant la révolte de varsovie.

      

    Pour ceux qui s’ intéressent à cette partie de l’ histoire je vous conseille LES DISPARUS de Mendelsohn et sur la Pologne LE JOUEUR DE PING PONG de Jozeph HEN.

      

    Pour ceux qui aiment le policier qui nous plonge dans la société LA NUIT VIENT DE COMMENCER de Morten Hessendalh et l’ OTAGE de Olaf Hergel .


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