• Détails sur le produitAuteur Anne HOGENHUIS  Editions DU ROCHER Prix 18.00 Euros  9782268072968 

    3 étoiles et plus

    LA VIE D'UNE FRANCAISE QUI DEVENUE POLONAISE PAR AMOUR SERA COINCEE EN UKRAINE PAR LES ALEAS DE L'HISTOIRE

    C'est essentiellement non pas l'histoire de la famille Seliverstoff, mais l'histoire de Cécile. C'est l'histoire d'une jeune femme française qui venue en Pologne à la fin du 19ème siècle, va y rencontrer l'amour. Comme la Pologne n'existe pas elle et son mari Iva vont se retrouver en Russie et emportés par le tourbillon de la révolution, ils vont arriver à Kiev en Ukraine. Là Cécile, son mari et leurs enfants vont être séparés, les deux aînés vont finir à paris, et Cécile, Iva et les quatre autres enfants vont vivre à Kiev. Ils vont ainsi vivre toute la révolution russe, la guerre et l'après-guerre, dans les affres de la réelle vie soviétique. Les quatre enfants vont eux aussi vivre les affres de la société soviétique, entre ceux qui mourront aux front et ceux qui connaitront le goulag dont la fille de Cécile Mila.

    Le mot épopée m'a gêné parce que c'est plutôt la vie d'une famille et plus particulièrement la vie d'une mère et d'une fille. De même les nombreuses notes en bas de page font penser à un ouvrage historique or on ne voit jamais les lettres en question. C'est plutôt la chronique intime de deux femmes la mère et la fille. Celle qui nous est particulièrement bien rendue c'est Cécile la mère, la française devenue ukrainienne par amour et qui ne rêve que de rejoindre la France, qui va nous faire vivre l'horreur du quotidien de la vie pendant les années du soviétisme, tant pour ce qui est de la vie au quotidien, que de la menace constante du goulag. C'est elle qui nous sera la plus attachante et qui nous fera le plus réfléchir sur la réalité historique qui nous est ainsi dévoilée par quelqu'un qui l'a vécu au quotidien. C'est aussi un hommage à cette femme par une de ses descendantes. C'est un livre intéressant et bien écrit.


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  • Détails sur le produitAuteur Anne HOGENHUIS  Editions DU ROCHER  Prix 18.00 Euros  9782268072968 

    3 étoiles et plus 

    LA VIE D'UNE FRANCAISE QUI DEVENUE POLONAISE PAR AMOUR SERA COINCEE EN UKRAINE PAR LES ALEAS DE L'HISTOIRE

    C'est essentiellement non pas l'histoire de la famille Seliverstoff, mais l'histoire de Cécile. C'est l'histoire d'une jeune femme française qui venue en Pologne à la fin du 19ème siècle, va y rencontrer l'amour. Comme la Pologne n'existe pas elle et son mari Iva vont se retrouver en Russie et emportés par le tourbillon de la révolution, ils vont arriver à Kiev en Ukraine. Là Cécile, son mari et leurs enfants vont être séparés, les deux aînés vont finir à paris, et Cécile, Iva et les quatre autres enfants vont vivre à Kiev. Ils vont ainsi vivre toute la révolution russe, la guerre et l'après-guerre, dans les affres de la réelle vie soviétique. Les quatre enfants vont eux aussi vivre les affres de la société soviétique, entre ceux qui mourront aux front et ceux qui connaitront le goulag dont la fille de Cécile Mila.

    Le mot épopée m'a gêné parce que c'est plutôt la vie d'une famille et plus particulièrement la vie d'une mère et d'une fille. De même les nombreuses notes en bas de page font penser à un ouvrage historique or on ne voit jamais les lettres en question. C'est plutôt la chronique intime de deux femmes la mère et la fille. Celle qui nous est particulièrement bien rendue c'est Cécile la mère, la française devenue ukrainienne par amour et qui ne rêve que de rejoindre la France, qui va nous faire vivre l'horreur du quotidien de la vie pendant les années du soviétisme, tant pour ce qui est de la vie au quotidien, que de la menace constante du goulag. C'est elle qui nous sera la plus attachante et qui nous fera le plus réfléchir sur la réalité historique qui nous est ainsi dévoilée par quelqu'un qui l'a vécu au quotidien. C'est aussi un hommage à cette femme par une de ses descendantes. C'est un livre intéressant et bien écrit.


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  • Détails sur le produitAuteur Raphaël JERUSALMY  Editions ACTES SUD Prix 21.00 Euros  9782330022617

    5 étoiles sur 5

    ENTRE DA VINCI CODE ET LES EVANGILES PERDUES UN VRAI INDIANA VILLON LITTERAIRE JUBILATOIRE ET BRILLANT

    Dans sa prison à quasiment la veille de son exécution, Villon est contacté par un évêque émissaire du Roi Louis XI, qui lui propose sa grâce. Pour cela il doit appâter un imprimeur allemand avec des textes qui lui donneront envie d'installer une imprimerie en France. Grâce à cela le machiavélique Louis XI pourra entamer une lutte contre l'influence de l'église. Mais notre imprimeur va entrainer Villon dans une aventure qui va lui faire découvrir la terre promise, et l'emporter dans des luttes d'influences qu'il n'imagine pas au départ.

    Certes cela peut être considéré comme un roman historique, mais c'est là le bémol que j'y mettrai. Breton j'ai frémi quand j'y ai vu apparaitre le mot baragouiner, le seul mot d'origine bretonne en français. Et là où j'ai été catastrophé c'est quand j'y ai vu de mes yeux incrédules des évêques anglicans ou la scolastique. Pour les amateurs allez voir mon blog. Parce que pour moi un roman historique se doit d'exactitude surtout quand il parle d'église. Ceci étant dit venant en maintenant aux faits.

    D'abord le titre m'a accroché on n'est pas libraire pour rien. Je pense que la définition exacte de ce roman serait uchronie, parce que la recherche du fameux document est bien une révélation de ce roman. Au-delà de cet aspect on peut se demander si l'auteur ne s'amuse pas avant tout, rien qu'avec son nom situer l'action à Jerusalem. Certes c'est facile comme l'est la lecture de ce roman, qui se caractérise par son style séduisant, par la richesse des images. Le rythme de l'intrigue qui se veut hésitante entre le thriller historique, et le roman de cape et d'épée, contribue aussi à ce que l'on dévore ce livre. C'est aussi un vrai carrousel de manipulations, et jusqu'au bout on se demandera qui tient la barbichette de l'autre. Les personnages sont riches, attachants et vraisemblables, même Villon. Et puis cela fait du bien de voir qu'un auteur attache autant de poids à l'écrit et à sa diffusion. Le poids des idées peut l'emporter encore sur le choc du visuel, et c'est ce qu'il fait bon de redécouvrir au creux de ce roman. C'est une vraie oasis littéraire où il est tellement agréable de se rafraichir, voire même de s'y enivrer.

    Alors maintenant pour les amateurs qui veulent étancher leur curiosité.

    Baragouiner est le seul mot d'origine bretonne en français, il parait que lorsque que nous venions en France, nous demandions du bara=pain, et du gwin= vin. Sans doute est-ce parce que nous avons été évangélisés par des moines celtes qui appliquaient benoitement la liturgie chrétienne, à l'inverse de ces pisse-froids de bénédictins qui se contentent d'eau. N'empêche que pour cela il fallait que le breton devienne français or sous Louis XI ce n'était pas le cas. Baragouiner=1580
    Cap et encore on ne parle que du rocher=1387
    Galurin= 1866
    Verroterie=1657 il fallait bien attendre de piller Venise et de voir commencer la traite
    Les évêques anglicans ont été nommés par Henri VIII qui régnait en même temps que François Ier anglican =1554
    Scolastique=1541 ou 1625
    Pour tout cela merci à mon petit Robert


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  • Détails sur le produitAuteur Raphaël JERUSALMY  Editions ACTES SUD  Prix 21.00 Euros  9782330022617

    5 étoiles sur 5 

    ENTRE DA VINCI CODE ET LES EVANGILES PERDUES UN VRAI INDIANA VILLON LITTERAIRE JUBILATOIRE ET BRILLANT

    Dans sa prison à quasiment la veille de son exécution, Villon est contacté par un évêque émissaire du Roi Louis XI, qui lui propose sa grâce. Pour cela il doit appâter un imprimeur allemand avec des textes qui lui donneront envie d'installer une imprimerie en France. Grâce à cela le machiavélique Louis XI pourra entamer une lutte contre l'influence de l'église. Mais notre imprimeur va entrainer Villon dans une aventure qui va lui faire découvrir la terre promise, et l'emporter dans des luttes d'influences qu'il n'imagine pas au départ.

    Certes cela peut être considéré comme un roman historique, mais c'est là le bémol que j'y mettrai. Breton j'ai frémi quand j'y ai vu apparaitre le mot baragouiner, le seul mot d'origine bretonne en français. Et là où j'ai été catastrophé c'est quand j'y ai vu de mes yeux incrédules des évêques anglicans ou la scolastique. Pour les amateurs allez voir mon blog. Parce que pour moi un roman historique se doit d'exactitude surtout quand il parle d'église. Ceci étant dit venant en maintenant aux faits.

    D'abord le titre m'a accroché on n'est pas libraire pour rien. Je pense que la définition exacte de ce roman serait uchronie, parce que la recherche du fameux document est bien une révélation de ce roman. Au-delà de cet aspect on peut se demander si l'auteur ne s'amuse pas avant tout, rien qu'avec son nom situer l'action à Jerusalem. Certes c'est facile comme l'est la lecture de ce roman, qui se caractérise par son style séduisant, par la richesse des images. Le rythme de l'intrigue qui se veut hésitante entre le thriller historique, et le roman de cape et d'épée, contribue aussi à ce que l'on dévore ce livre. C'est aussi un vrai carrousel de manipulations, et jusqu'au bout on se demandera qui tient la barbichette de l'autre. Les personnages sont riches, attachants et vraisemblables, même Villon. Et puis cela fait du bien de voir qu'un auteur attache autant de poids à l'écrit et à sa diffusion. Le poids des idées peut l'emporter encore sur le choc du visuel, et c'est ce qu'il fait bon de redécouvrir au creux de ce roman. C'est une vraie oasis littéraire où il est tellement agréable de se rafraichir, voire même de s'y enivrer.

    Alors maintenant pour les amateurs qui veulent étancher leur curiosité.

    Baragouiner est le seul mot d'origine bretonne en français, il parait que lorsque que nous venions en France, nous demandions du bara=pain, et du gwin= vin. Sans doute est-ce parce que nous avons été évangélisés par des moines celtes qui appliquaient benoitement la liturgie chrétienne, à l'inverse de ces pisse-froids de bénédictins qui se contentent d'eau. N'empêche que pour cela il fallait que le breton devienne français or sous Louis XI ce n'était pas le cas. Baragouiner=1580
    Cap et encore on ne parle que du rocher=1387
    Galurin= 1866
    Verroterie=1657 il fallait bien attendre de piller Venise et de voir commencer la traite
    Les évêques anglicans ont été nommés par Henri VIII qui régnait en même temps que François Ier anglican =1554
    Scolastique=1541 ou 1625
    Pour tout cela merci à mon petit Robert


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  • Détails sur le produitDessinateur Olivier DAUGER Scénariste Philippe PINARD Editions PAQUET   Prix 13.50 Euros 9782888904915  

    3 étoiles et plus 

    UN ALBUM QUI TERMINE LE CYCLE EN MELANT LA VIE DES DEUX FRERES

    Cet album qui se présente comme la fin du premier cycle nous mêle les histoires croisées des deux frères pilotes, sachant que l'on ne sache vraiment si cest la réalité ou un songe.

    Nous retrouvons toutes les qualités graphiques de la série. Sachant que pour ce qui est du scénario on ne sait pas vraiment démêler totalement la vérité du songe. C'est ce qui fait la particularité de cet album. Il est tout dans la continuité de la série et de son originalité.


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